Un léger déséquilibre et voilà, notre cheville craque et se gonfle. Pour optimiser la guérison, on suit à la lettre le protocole Grec dont voici l’essentiel.
Le protocole Grec constitue la prise en charge immédiate de l’entorse. Il soulage et écourte le plus souvent les séances de rééducation auxquelles le patient devra se soumettre pour éviter les récidives. Il faut donc l’exécuter dans les règles de l’art si on veut retrouver vite l’usage du membre atteint.
G comme glaçage
Pour prévenir le gonflement, on applique immédiatement du froid sur la zone douloureuse. Evitez cependant le contact direct entre la peau et la glace. Servez-vous plutôt d’une poche dans laquelle vous mettrez de la glace pillée. Enveloppez votre articulation avec, durant une vingtaine de minutes, et ceci 4 à 5 fois par jour.
R comme repos
Cela signifie immobiliser l’articulation traumatisée. Si c’est au niveau de la cheville, évitez de vous appuyer sur ce pied durant quelques jours. L’utilisation de béquilles est même recommandée pour limiter les dégâts.
E comme élévation
Surélever le membre atteint réduit énormément le risque de gonflement. Il faut donc le placer en décharge que vous soyez en station assise ou allongée.
C comme compression et contention
Entourez l’articulation avec une bande élastique, type chevillière, pour limiter la formation d’œdème et prévenir les problèmes veineux.
Attention ! Le protocole Grec constitue juste les premiers reflexes que toute personne atteinte d’une entorse devra appliquer. Il ne remplace en rien les séances de kinésithérapie, la seule manière pour vous de récupérer une amplitude articulaire et d’échapper aux douleurs chroniques.
Par ailleurs, pour éviter de nouveaux incidents, le port de chaussures qui maintiennent parfaitement les chevilles est fortement conseillé. A défaut, protégez toujours vos articulations par du strapping avant toute activité sportive.