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Tout être humain a déjà été victime d’une crise de hoquets. Découvrez ci-après, les causes et les remèdes évoqués par les spécialistes.
Une crise de hoquets au bureau, à l’école ou même dans un bus est toujours gênant, pas seulement pour l’entourage, mais également la personne qui en est atteinte. Chacun a sa méthode pour apaiser ces "hics" intempestifs.
Jusqu’ici, le hoquet reste un mystère. D’une façon concrète, c’est un dysfonctionnement du mécanisme respiratoire. Le système nerveux ordonne au diaphragme de se contracter afin de permettre aux poumons de se remplir d’air. Quasi en même temps, il ordonne à la glotte de se refermer. L’air est ainsi piégé sur les cordes vocales et provoque le hoquet.
Ce réflexe aurait permis le développement d’autres capacités comme la succion chez les mammifères. Par exemple, lors d’une tétée d’un bébé, il permet de guider le lait vers l’estomac et non les poumons. Le hoquet survient justement plus souvent chez les bébés que chez les adultes notamment après la tétée surtout s’il a bu rapidement.
Chez les adultes, un repas trop copieux ou absorbé trop rapidement, un fou rire, le stress, avoir avalé de l’air ou une simple quinte de toux peuvent le provoquer. Selon Muriel Hagiage, gastro-entérologue et hépatologue à Paris, "tout ce qui est irritant pour le diaphragma au-dessus ou en dessous peut provoquer le hoquet". Certains aliments, comme le piment ou certaines boissons acides et gazeuses peuvent également être source d’irritation.
Sur BFMTV.com, Lucile Edy, ostéopathe à Saint-Egrève, en Isère a assuré que la première chose à faire est de poser sa respiration. Pour ce faire, il est nécessaire d’inspirer et d’expirer profondément tout en exerçant une pression de ses doigts sous les cotes flottantes. Outre cet exercice, elle a aussi recommandé certaines positions. Afin de comprimer le plexus solaire pour relâcher le diaphragme, il suffit de s’allonger sur le dos tout en repliant les jambes.
L’autre technique pour dissiper le hoquet est de bloquer sa respiration ou boire un grand verre d’eau. Le taux de dioxyde de carbone dans le sang augmente et cela indique au système nerveux de reprendre le contrôle. Pour ce qui concerne la cuillerée de miel ou le morceau de sucre arrosé de vinaigre : cela pourrait modifier les influx nerveux et stimuler des nerfs présents dans la bouche et la gorge.
Par ailleurs, si le hoquet est trop persistant, il est plus judicieux de consulter un ostéopathe ou un kinésithérapeute, a conseillé Lucile Edy. Le spécialiste pourra ainsi vérifier les chemins des nerfs phréniques, qui contrôlent le diaphragme.
De son côté, Muriel Hagiage a annoncé que pour des patients qui hoquettent pendant des heures, voire même des jours, il faut proposer une fibroscopie ou un scanner, pour en déterminer les causes. Car il peut être "le symptôme d’une maladie ou d’une complication pathologique sous-jacente, en priorité œsophagienne".
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