En se présentant aux prochaines élections présidentielles d’Haïti, l’ex chanteur de Fugees s’attendait à recevoir des menaces de mort. Malheureusement, sa crainte s’est révélée exacte.
Bien avant de déposer son dossier de candidature, Wyclef Jean a avoué : « L’assassinat est toujours une possibilité, mais je préfère mourir en essayant de faire quelque chose plutôt que mourir sans rien faire. » Après l’annonce officielle de ce dépôt de dossier, il a reçu plusieurs menaces de mort :
« Nous (lui et son équipe de campagne présidentielle) recevons des menaces depuis hier soir, disant savoir ce qui est bon pour moi, c’est-à-dire de quitter le pays. »
Berto Dorce, l’avocat et porte-parole du chanteur ajoute : « Wyclef reçoit sans cesse des menaces anonymes de gens qui lui disent de réfléchir à deux fois avant de se présenter à la présidence. Nous ne savons pas qui envoie ces menaces, mais plus on se rapproche de l’échéance, plus Wyclef reçoit de menaces. »
Candidature compromise ?
Certes, Wyclef jean se présentera mais il faut attendre ce 20 Août pour savoir si sa candidature sera éligible. En effet, pour être candidat à la course présidentielle, il faut vivre durant cinq ans consécutifs à Haïti et le chanteur ne remplit pas ce critère. Son avocat est confiant et déclare que sa candidature ne peut être qu’approuvée.
Dorce explique :
« Sa candidature a été contestée et il est allé au tribunal et a prouvé qu’il pouvait légalement se présenter à l’élection présidentielle. La position de Wyclef est solide. Il devrait être sur la liste. Wyclef est actionnaire de Telemax, une corporation télévisuelle locale, et il a payé des impôts pendant au moins cinq ans. C’est suffisant pour la justice pour lui donner un certificat de résidence et pour confirmer sa résidence. »