Et ce n’est pas fini pour la saga : « Tout est la faute du sélectionneur ». Cette fois-ci c’est William Gallas qui tacle Domenech. Pour le footballeur, seul, Raymond Domenech est responsable de ce fiasco des bleus.
Gallas ne donne pas de scoops mais attaque directement l’ancien sélectionneur de l’équipe de France dans un communiqué et il n’y va pas de mains mortes :
« S’il y a eu fiasco, il y a des raisons. Et pour moi il ne faut pas se voiler la face : elles viennent de l’entraîneur. Le vrai problème, c’est le sélectionneur (...). Je n’ai pas été bon, on n’a pas été bon. Mais le coach n’a pas été bon non plus. Même les entraînements n’étaient pas au niveau. Vous pouvez avoir les meilleurs joueurs du monde dans votre équipe, si vous n’avez pas l’entraîneur qu’il faut, vous n’aurez pas de résultats. (…)Domenech n’était pas ouvert. Beaucoup de joueurs ne pouvaient pas parler avec lui. C’était mon cas (…) Domenech nous a martelé : Mettez votre ego de côté. Mais je pense que lui a oublié de le faire. »
Il affirme ensuite que depuis « l’affaire Anelka », Raymond Domenech n’a plus voulu parler à Nicolas Anelka. En ce qui concerne la division en clans de l’équipe des bleus, William Gallas dément formellement ce fait et assure qu’ils étaient tous solidaires, surtout sur la grève de l’entrainement. Pareil pour le soi-disant mis à l’écart du Jeune Gourcuff, ce n’était qu’une vilaine rumeur destinée à déstabiliser l’équipe.
Gallas a dévoilé le « discours » de Domenech quand il a passé le brassard de capitaine à Patrice Evra. Il voulait le poste mais c’est Evra qui l’obtient, l’ex sélectionneur aurait dit à Gallas dans les vestiaires : « De toute façon, tu ne seras pas un bon capitaine. »
En somme, William Gallas décrit Raymond Domenech comme l’unique et seul responsable de la défaite des français. Sans lui, l’ambiance aurait été très bonne mais Raymond est la source de tout ce chahut qui a fait que sur le terrain, les joueurs semblaient « jouer en solo ».
Véritable bouc-émissaire de la nation française, Raymond Domenech aura beaucoup de difficultés pour reconquérir l’estime de l’opinion publique.