Cette anecdote survenue à Bruxelles met en doute la fiabilité des prétests d’alcool au volant. Bernard n’avait pas bu une goutte, mais les tests ont prouvé le contraire.
Parfaitement sobre, Bernard a été soumis au prétest d’alcool au volant sur l’avenue Charles-Quint à Bruxelles. Alors qu’il n’a pas ingurgité d’alcool, le conducteur ne craignait pas la police. Pourtant, le résultat des tests a révélé à sept reprises que l’automobiliste a été contrôlé positif. "C’est impossible, je n’ai absolument rien bu depuis trois semaines", a-t-il lâché devant des agents circonspects. De même, il n’a pas mangé de pralines à l’alcool. C’est un éthylotest qui a finalement prouvé la bonne foi du conducteur, car son taux d’alcoolémie était en effet à zéro.
Cette anecdote a été rapportée par Het Laatste Nieuws et la Dernière Heure. Une histoire qui met en doute la fiabilité des prétests d’alcool au volant. D’autant plus que le même scénario s’est produit au niveau de deux contrôles différents. La police de la route se sert en effet de ces appareils réputés efficaces depuis plusieurs d’années. Ces gadgets servent à détecter la simple présence d’alcool dans l’air expiré et permettent d’éviter le recours direct à des tests d’analyse de l’haleine, plus coûteux.
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Stef Willems, porte-parole de l’institut Vias, a confié que c’est le premier cas de ce genre dont il entend parler. Le responsable a tout de même émis quelques hypothèses. A son avis, un seul et même lot de tests de sampling défaillants a atterri dans la même zone de police. "Mais nous avons déjà entendu dire que la fumée de cigarette, par exemple, pouvait donner lieu à de faux positifs", a-t-il ajouté sur le récit de 7sur7.be. Il a conclu que le plus important c’est que l’analyse d’haleine ultérieure s’est révélée exacte.