Illustration-SIPA
Pour rassurer les utilisateurs, les fabricants d’électroménagers ont martelé que "L’obsolescence programmée n’existe pas". Les explications du Gifam, le Groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils d’équipement ménager.
Les industriels de l’électroménager réfutent l’obsolescence programmée
La fédération Gifam qui réunit les fabricants d’électroménagers a tenu à rassurer les consommateurs sur une quelconque existence de l’obsolescence programmée. Au cours de la présentation des résultats 2015 de cette filière, Alexander Lohnherr, nouveau président du Gifam s’est exprimé clairement sur l’affaire. D’après lui, ceux qui pensent que les industriels trafiquent leurs produits pour limiter la durée de vie font partie des "marronniers" et des "sceptiques qui pensent qu’avant tout était mieux."
Si l’intention de départ est bonne, il n’est pas facile de déloger une idée surtout quand elle reste dans plusieurs esprits. Ainsi, les industriels du gros et petit électroménager ont l’intention de ne pas ménager leurs efforts pour changer cet état d’esprit ancré sur l’obsolescence programmée. Pour ce faire, la Gifam veut encourager "le réflexe de la réparation", selon Alexander Lohnherr. Cette mesure a été décidée alors que 40 % des consommateurs renouvelleraient leur équipement électroménager avant même sa fin de vie.
Les raisons de l’achat plutôt que la réparation des appareils
Du côté des Français, les raisons à cette initiative d’achat de nouveaux appareils électroménagers plutôt que la réparation pourraient être "pragmatiques". Les facteurs sont nombreux et ne sont pas forcément liés à une panne. Ils peuvent par exemple changer de réfrigérateur quand ils refont une cuisine ou troquer leur lave-linge en cas de déménagement. Cependant pour la majorité, la réparation est jugée inappropriée pour un bien qui a déjà quelques années au compteur.
"Un réparateur m’a demandé 50 euros pour évaluer si ma machine à laver était réparable ou pas. Et ce, avant même de me fournir un devis !", témoigne Florence, un consommateur lambda. Cette dernière préfèrera d’ailleurs remplacer son lave-linge sans savoir s’il pouvait être réparable ou pas.
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