Les policiers municipaux ont manifesté leur mécontentement ce samedi 3 février. La profession réclame plus de reconnaissance. Une partie d’entre eux étaient rassemblés devant la sous-préfecture de Saint-Pierre pour revendiquer une revalorisation salariale et un changement de catégorie.
Les missions d’un policier municipale sont d’assurer le respect de l’ordre, la sûreté et la sécurité. À La Réunion ils sont environ 350. Ce matin, une partie d’entre eux s’étaient réunis à Saint-Pierre pour revendiquer une revalorisation de salaire et le changement de catégorie.
"Nous voulons que les policiers municipaux soient en catégorie B, nous voulons également partir à la retraite avec une prime décente", revendique Lucas Gobalou, délégué fédéral du syndicat FO.
Rattachés directement aux villes, les maires sont aujourd’hui en mesure d’augmenter les salaires des policiers municipaux. Aujourd’hui, c’est toute une profession qui appelle à plus de reconnaissance.
"La prime de risque qu’on réclame n’a jamais été intégrée dans le salaire de base pour le calcul de pension à la retraite. C’est une injustice, cela fait des années qu’on la réclame. Cela fait partie des revendications fortes aujourd’hui", indique Patrick Jayme, Secrétaire général UNSA Police.
Dans la ville du port, la police municipale a été créée il y a moins de 10 ans, pour le maire de la ville c’était une nécessité.
"La rencontre avec la population se passe très bien, elle réserve un très bon accueil aux policiers municipaux. Parfois on s’attend à ce que la police municipale en fasse beaucoup plus comme la police nationale. Il est important de préciser les missions de chacune de ces polices", explique Olivier Hoarau, Maire du Port.
Au Port, ce sont deux postes supplémentaires ont été créés pour agrandir les équipes. Le maire l’assure, il a déjà reçu plus de 200 candidatures.