Coup de colère d’une centaine de personnes ce matin à Saint-Pierre. Réclamant du travail et exigeant la venue du sénateur-maire, ils ont bloqué la RN3b à Basse Terre et plusieurs ronds-point à St-Pierre. Le trafic dans le secteur a été paralysé pendant une bonne partie de la journée. La situation s’est débloquée vers 15h40. Les manifestants ont obtenu de la mairie 30 contrats aidés.
Une centaine de manifestants à Saint-Pierre
Des tensions ont éclaté ce vendredi 11 septembre à Saint-Pierre. Une centaine de personnes se sont rendues à Basse Terre, pour bloquer le boulevard Banks avec des pierres et des poubelles.
Le rond-point des Casernes bloqué
Tout débute vers 9h30, une centaine de mètres au dessus du rond-point des Casernes : des poubelles renversées, des pots de peinture, des rochers lancés sur la chaussée, et des palettes sont mises en travers...
Rapidement, le groupe se déplace vers l’extrémité du boulevard Banks. Le trafic est paralysé dans le secteur pendant une bonne partie de la journée. Leur revendication, avoir un travail tout en exigeant la venue du sénateur-maire de Saint-Pierre, Michel Fontaine.
Tous les ronds-points du boulevard Banks paralysés
Les automobilistes sont totalement bloqués, certains au milieu du rond-point. Personne ne passe, à part les secours. En quelques minutes, ce sont tous les ronds-points du boulevard Banks qui sont paralysés.
Le ton monte parfois entre manifestants et automobilistes. Les forces de l’ordre sont sur place et veillent à éviter tout débordement.
Une délégation reçue en mairie en fin d’après-midi
Peu avant 16h, les manifestants lèvent les barrages, et se dirigent vers la mairie. La circulation est à nouveau possible.
Les manifestants obtiennent 30 contrats aidés
Au bout d’une demie-heure, une délégation de 10 personnes est reçue par le sénateur-maire Michel Fontaine et le sous-préfet Loïc Armand. Les discussions sont tendues, les manifestants obtiennent 30 contrats aidés.
C’est désormais au leader du mouvement, qui ne veut pas apparaître face caméra, de transmettre une liste de 30 noms.
La majorité des jeunes n’accepte pas cette mesure, et réclame bien plus de contrats. Ils prévoient de discuter afin de voir s’ils donneront une suite à leur mouvement de mécontentement.