Une étude canadienne a montré que les mails pourraient être une réelle cause de mal être.
Metronews révèle une étude canadienne à propos du niveau de stress par rapport aux consultations de ses mails. L’étude a été menée par des chercheurs de l’université de Colombie-Britannique au Canada. Il en ressort que diminuer la fréquence de consultation de ses mails au quotidien permet de limiter son niveau de stress.
Pendant une semaine, les chercheurs ont demandé à 124 personnes de consulter autant de fois qu’ils le voulaient leurs mails. Par la suite, ils ont demandé à ces mêmes personnes de restreindre leur accès aux mails à trois fois par jour. Dans le second cas, le niveau de stress psychologique avait nettement chuté.
On sait qu’environ 183 milliards de mails sont échangés journalièrement dans le monde (chiffres Radicati et Levenstein de 2013). Outre le contenu même des mails qui ne sont pas toujours source de bonne nouvelle, la manière dont nous les consultons a aussi un impact sur notre santé. Souvent au travail, on reçoit des notifications à travers un message électronique.
Le travailleur se trouve alors interrompu dans une tâche (environ 40 % des interruptions au travail incombe aux mails) et ressentent l’urgence d’y répondre au plus vite (même si cela n’est pas nécessaire) avant de reprendre le rythme normal. Une récente étude menée aux Etats-Unis par Kelleher montre que un tiers des employés américains réagissent à un mail dans les 15 minutes après sa réception, à raison de trois à quatre réponses par heure. Par ailleurs, les individus actifs ont de plus en plus le réflexe de consulter leurs mails professionnels en dehors des heures du bureau, d’autant plus avec le phénomène des smartphones. Agencer l’accès à ses mails à trois fois par jour, permettrait donc de gagner en concentration dans son travail et de gagner en bien-être, conclut l’étude.