Après l’intervention du premier ministre, les présidents de l’UMP et du FN se sont également exprimés, dans la soirée. Se réjouisssant du score de son parti, Marine Le Pen demande la démission de Manuel Valls. Sarkozy quant à lui a souligné qu’il n’appellera à voter « ni pour le FN ni pour la gauche »
Les urnes ont parlé. Mais contrairement à ce qu’avait souhaité Marine Le Pen, le FN n’est pas le premier parti de France. Selon les premières estimations, le Front National arrive en 2è position, après l’UMP.
Marine Le Pen
Dans son discours de ce soir, la présidente frontiste s’est réjouie du "Vote massif pour le FN". Elle affirme que "Sans implantations locales, le FN réussit l’exploit de dépasser largement son score des européennes.". Le vote de ce dimanche "montre que les Français veulent retrouver leur liberté et qu’un nombre considérable de nos compatriotes ont compris qu’une autre politique est possible", estime-t-elle.
Martelant que le "FN est le seul parti capable de ramener les Français aux urnes", Marine le Pen tacle le premier ministre et le traite de "chef de campagne, meneur d’un clan". Pour elle, l’actuel locataire de Matignon doit "avoir la décence de remettre sa démission après le faible résultat du PS".
Nicolas Sarkozy
Fier d’être en tête dans les résultats provisoires, Nicolas Sarkozy est resté ferme dans son discours, ce dimanche soir. L’UMP « n’appellera à voter ni pour le Front national ni pour la gauche » pour le second tour dans les cantons où il n’y aura pas de candidat, a-t-il déclaré.
Le président de l’UMP a également indiqué qu’« aucun accord local ou national avec les dirigeants » du Front national ne se fera.
« Ce premier tour montre la profonde aspiration des Français à un changement qui commence par les départements », a annoncé l’ancien chef d’Etat. Comme le premier ministre, il invite également "tous les Français à se mobiliser pour le second tour afin de conforter cet dynamique". Il conclut son bref discours en assurant que son parti va s’engager pour renforcer la mobilisation des électeurs ajoutant que "L’alternance est en marche, rien ne pourra l’arrêter. "