Les membres du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance se sont réunis ce jeudi, deux jours après l’agression au couteau d’un lycéen par un jeune de 16 ans, au lycée professionnel Paul Langevin.
Deux jours après l’agression au couteau d’un élève du lycée professionnel Paul Langevin, une réunion extraordinaire du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance s’est tenue ce jeudi 3 octobre à la mairie de Saint-Joseph.
Arbitrés par le député-maire Patrick Lebreton, ces débats ont permis aux différents acteurs du dossier de faire le point sur les mesures permettant de lutter contre ces actes de violence.
Interrogé, Patrick Lebreton a évoqué la question du contrôle des jeunes avant leur entrée dans l’établissement scolaire. Le chef d’escadron Romain Champenoy, commandant de la compagnie de gendarmerie de Saint-Pierre est lui revenu sur la gestion des violences en milieu scolaire : "notre approche prend en compte l’établissement mais aussi ses abords et les axes par lesquels transitent les élèves".
L’action de prévention au sein même de l’établissement s’ajoute à des mesures de contrôle et de répression appliquées lorsqu’un acte de violence est enregistré. D’un point de vue des faits délictuels, le lycée Paul Langevin est un établissement réputé tranquille.
L’agression au couteau qui s’est produite au lycée Paul Langevin mardi 1er octobre trouve son origine dans un conflit d’ordre personnel.
La commune de Saint-Joseph compte trois collèges, quatre lycées et 26 écoles élémentaires. Le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance se réunit trois à quatre fois par an. Ce jeudi, le député-maire de Saint-Joseph Patrick Lebreton a rappelé que la violence en milieu scolaire est avant tout "un problème de société".
Lors de cette réunion extraordinaire, l’idée d’un renforcement des contrôles aux entrées des établissements a été proposée. Des expérimentations ont été faites dans ce domaine. Le député-maire Patrick Lebreton a souligné l’importance de sensibiliser les jeunes.
Les autorités ont appelé les élèves à plus de responsabilités dans leurs actes mais également dans leurs paroles.