Ce samedi et ce dimanche, un "convoi de la liberté" sera organisé à La Réunion. Ce mouvement est inspiré du mouvement lancé au Canada pour protester contre les restrictions sanitaires en vigueur contre le COVID-19. Pour l’une des organisatrices, cet événement est l’occasion de "revendiquer sa liberté" et de démontrer son opposition au pass vaccinal.
Le mouvement, baptisé Karavane Liberté 974 sur l’île, commencera à Sainte-Marie avant d’entamer un tour de l’île par les plaines sur deux jours. Le convoi passera par 8 autres communes de l’île en passant vers l’ouest durant le week-end.
Environ 200 voitures devraient prendre part à ce convoi, selon les organisateurs. Les manifestants se donnent rendez-vous samedi matin à 7h30 au niveau magasin Leroy Merlin, à Sainte-Marie. Autorisé par la préfecture, le convoi sera encadré par les forces de l’ordre.
Pour Clarisse Lauret, présidente de l’association Arèt Plim A Nou, l’organisation de ce convoi est une manière pour elle de "revendiquer sa liberté" et montrer son opposition au pass vaccinal. "C’est purement et simplement de la discrimination", lance-t-elle. Selon elle, ceux qui ne sont pas "injectés" ne peuvent plus vivre comme tout le monde.
"Les jeunes qui ne sont pas injectés sont privés de leur liberté. Nous voulons rendre leur liberté aux Français. On est esclaves de ce pass vaccinal", lance-t-elle en entrevue avec LINFO.re. "Ma soeur a récemment célébré son anniversaire de mariage dans un restaurant et je n’ai pas pu y assister. Ce n’est pas normal."
Clarisse Lauret pense que de nombreux Réunionnais viendront soutenir le convoi. "Les gens nous rejoindront au fur et à mesure. Nous ferons plusieurs arrêts pour informer la population. Les gens sont curieux. Ils seront là. Au moins pour écouter", croit-elle.
Les manifestants passeront devant plusieurs mairies pour souligner leur mécontentement. Le convoi devrait se terminer devant la préfecture à Saint-Denis, dimanche. Le CRGT dit suivre l’affaire de très près.
"Camions, voitures, motos. Allons reprendre notre liberté. Rejoignez le convoi", indique une publication Facebook.