Stéphanie, une jeune femme de 27 ans souffre de plusieurs handicaps. N’étant pas reconnue à 100% comme handicapée, elle se bat pour faire valoir ses droits. Elle vit actuellement un calvaire, puisque sa situation la pénalise pour trouver un emploi. Elle a accepté de se confier sur son quotidien à LINFO.re
Stéphanie est une jeune femme de 27 ans, elle est atteinte de dyspraxie neurospatiale et visuodimentionnelle ainsi que d’un trouble de l’attention hyperactif (TDAH). Ces handicaps révoquent des dysfonctionnements moteurs, des soucis de coordination, mais également des troubles de l’anxiété divergents.
Ces handicaps pénalisent la jeune femme pour les activités sollicitant la coordination (vélo, natation, conduite). Elle vit un véritable calvaire, les employeurs lui ferment les portes, car, hormis les transports en commun, elle n’a as de moyen de se déplacer.
Stéphanie se bat depuis 2020 pour faire valoir ses droits en tant que personne porteuse de handicaps. Elle n’a décelé ces handicaps que très récemment. Financièrement la jeune femme à dû se débrouiller toute seule afin de pouvoir obtenir des diagnostics avec l’ergothérapeute, l’orthophoniste et l’orthoptiste.
"Je me suis vraiment rendu compte qu’il y avait un problème au moment où j’ai commencé la conduite, au vu du nombre d’heures effectuées et l’argent dépensé. Au total j’ai dépensé près de 13000 euros. J’ai compris que j’étais atteinte d’un handicap qu’on pourrait citer de moteur", explique-t-elle.
La maison départementale des personnes handicapées (MDPH) ne lui a accordé que 50% de reconnaissance en tant que travailleur handicapé. Pour l’organisme, elle est considérée comme une personne autonome, car elle arrive à marche et parler.
"On ne peut pas m’attribuer d’aide financière pour ma prise en charge par les spécialistes tels que les psychomotriciennes, les ergothérapeutes. Je ne justifie pas d’un handicap assez élevé selon leur diagnostic. Je trouve cela malheureux qu’aujourd’hui, 2022, des personnes porteuses de handicaps dits "invisibles" soient des oubliés de la société", regrette Stéphanie.
À l’heure actuelle a jeune femme se bat pour que l’on puisse trouver une solution et lui venir en aide. Dépassée par la situation, Stéphanie se sent abonnée et perdue.