Des vagues gigantesques ont touché le Sud sauvage mercredi après-midi et cette nuit. La houle n’a heureusement fait aucune victime, seuls quelques dégâts matériels ont été constatés. Georget et Sabine Metro, résidant chemin de la Pompe, ont eu la surprise de voir une vague s’écraser dans leur cour et tout emporter sur son passage. Installés depuis 1972 dans la commune, le couple de sexagénaires n’avait jamais vu un tel phénomène.
Vers 22 heures mercredi 3 août, alors que Georget est déjà parti se coucher, sa femme Sabine entend un énorme fracas provenant de l’extérieur. Effrayée, elle constate alors qu’une vague a pénétré dans la cour, en forçant la barrière. La mer a tout emporté sur son passage. Le potager a été ravagé. Une multitude de galets et des monceaux de branches et de feuilles jonchent le sol. En atteignant le rivage qui se trouve à 150 mètres de la case de Sabine et Georget Metro, la vague a déraciné des vacoas et emmené avec elle de nombreux déchets végétaux.
Dans la nuit, une patrouille de gendarmes effectuant une ronde de surveillance dans le quartier, a constaté les dégâts causés chez la famille Metro, s’assurant qu’ils se portaient bien. Ce matin, pour Sabine et Georget, l’heure est au nettoyage de leur cour et à la réparation de la grille d’entrée.
Pour ce couple de sexagénaires, les dommages causés par la houle restent minimes, mais ils se souviendront longtemps de cette nuit du 3 au 4 août. Installés depuis 1972 chemin de la Pompe à Saint-Philippe, Sabine et Georget n’avaient jamais été témoins d’un tel phénomène. Extrêmement surprise par la puissance et la violence de la vague, Sabine a vécu une grosse frayeur, craignant que l’eau ne s’introduise à l’intérieur de la maison. Habitant la commune depuis 1962, elle n’aurait pas imaginé qu’une vague puisse arriver jusqu’à sa maison.
A l’heure actuelle et jusqu’à 17 heures ce jeudi 4 août, la Réunion est placée en vigilance forte houle entre la Pointe de la Table et la Pointe des Galets. La houle devrait commencer à s’amortir au cours de la journée, les vagues atteignant tout de même des hauteurs de 4 à 4,50 mètres en moyenne.