Tradition de la culture tamoule, le Jako mlabar défilait cet après-midi dans les rues de Bois-Rouge à Saint-Paul. Coloré de rouge, il apporte grâce et éloigne les mauvais esprits.
Teinté de rouge sur tout le corps, clochettes aux chevilles, le Jako Malbar danse pour éloigner les mauvais esprits et porter chance par sa danse. Cet événement est une grande première pour le quartier de Bois-Rouge à Saint-Paul.
"C’est vraiment un jour exceptionnel pour nous les habitants, on a mis par terre des pièces et des billets comme offrande. En retour il nous donne de la grâce et beaucoup d’autres choses", explique un habitant du quartier.
Pour la préparation de sa représentation, le Jako doit respecter une période de carême et doit se recueillir afin de s’imprégner du dieu singe Hanuman.
"Tout le monde pense que l’engagisme a ramené le Joko Malbar à La Réunion, mais en fait non. Il est présent depuis l’abolition de l’esclavage. Il y a des traces écrites datant de 1835, aumônier décrit un personnage peint en rouge, faisant le saltimbanque dans la rue".
"Son rôle est d’attirer l’attention sur lui et non pas sur la procession religieuse. Les gens emmènent le Jako chez eux et demandent une bénédiction, pour cela le Jako va poser la main sur un pan de mur".
Cet événement intervient juste après la période du Dipavali et annonce l’arrivée prochaine des marches sur le feu. Elles sont attendues pour le mois de décembre.