A Saint-Gilles, les fêtards étaient nombreux hier soir, à profiter des bars, entre amis.
Et à la faveur de cette ambiance conviviale, les masques tombent et la danse ; pourtant interdite ; prend place dans les établissements.
Pour faire respecter les gestes barrières, les gendarmes redoublent de prévention.
A St-Gilles cette nuit, les forces de l’ordre ont décidé de multiplier les patrouilles.
L’objectif est de veiller à la bonne application des gestes barrières dans les lieux publics et notamment les établissements de nuit. "Dans la pédagogie on doit faire preuve de discernation. C’est une période difficile pour tout le monde", explique le Chef d’escadron et Commandant de la gendarmerie de Saint-Paul, Vincent Audon.
Généralement, la distanciation sociale et l’interdiction de la danse est respectée dans les établissements. Cependant, certains ne jouent pas le jeu.
Les patrons récalcitrants comprennent ces contrôles mais se disent étouffés par des mesures trop punitives. "Les gendarmes sont passés et on fait leur job. Simplement, aujourd’hui il faut savoir qu’il y a quelque chose qui gronde à La Réunion. On va nous forcer à entrer en guerre avec le gouvernement, à prendre les armes administratives."
Les débits de boissons (comme les bars ou cafés) font l’objet d’une surveillance particulière, car certains lieux se transforment en piste de danse, ce qui est interdit.
Des établissements qui, on le rappelle, ne peuvent plus accueillir de clients à partir de 0h30.
Si le port du masque n’est pas respecté, la personne risque 135 euros d’amende. Concernant les établissements qui ne respectent pas les mesures, ils risquent un avertissement ou une fermeture administrative en cas de récidive.