Le secteur culturel a été particulièrement affecté par la crise du coronavirus. La ville de Saint-Denis veut réinventer les manifestations culturelles afin de continuer de faire vivre la culture dans le respect des mesures de sécurité sanitaire. La mairie dévoile notamment la nouvelle version du 20 désanm.
En raison de la situation sanitaire et la crise du coronavirus, la ville de Saint-Denis a dû adapter sa politique culturelle. Les manifestations culturelles de grandes envergure, comme les Électropicales, ont été reportées, d’autres sont maintenues. Les événements réunissants moins de 100 personnes sont maintenus, lorsque l’on a la garantie de pouvoir respecter les gestes barrières et les règles sanitaires.
D’autres actions culturelles comme des ateliers ou des actions périscolaires ont été renforcées, puisqu’elle peuvent s’organiser en petits groupes.
"La culture ne meurt pas", assure la ville de Saint-Denis, "elle reste résolument présente dans l’espace public, mais elle se transforme dans ses modalités, se réinvente dans sa pratique".
Par exemple, le 20 désanm aura bien lieu, dans une nouvelle forme : 996 heures d’ateliers d’histoire, de généalogie, de musique. Il y aura 7 ateliers de groupes de 10 personnes par quartier, répartis sur 20 quartiers. Au total, 1 400 personnes pourront participer à l’événement.
La mairie de Saint-Denis souhaite égalemment la reprise de manifestations dans l’espace public. Ainsi, plusieurs actions culturelles, portées en collaboration avec le tissu artistique et culturel de l’île, qui ont besoin de soutien.
La mairie du chef-lieu souhaite égalemment proposer des résidences de territoire à des artistes ou des associations dans 10 quartiers, principalement dans les domaines plastiques et visuels, comme le graff, la peinture, la photographie, la scultpure...