Un début de semaine et une nouvelle mobilisation : celle des petits patrons de La Réunion en difficulté. Trop de cotisations, des mises en demeure… Ils n’en peuvent plus. Une quarantaine d’entre eux était rassemblée ce matin devant la préfecture pour réclamer l’annulation de leurs dettes et une baisse de leurs cotisations. Une demande de rendez-vous a été formulée avec le Préfet et la Présidente de Région.
Olivier est venu de Saint-Pierre.Kinésithérapeute libérale il doit payer 2 000 euros de charge par mois. "Si je paye tout, je n’ai plus rien pour vivre. J’ai 3 enfants et une maison. On essaye de survivre." Sa dette s’élève maintenant à 25 000 euros
Isabelle, elle, possède un salon de coiffure à plateau caillou ; l’Ursaf lui réclame 40 000 euros "Que ce soit la région, la chambre des métiers, il faut qu’ils comprennent qu’on est en difficulté. Il y a des familles qui sont en souffrance, en détresse. Il faudrait qu’ils prennent en compte, le cri de ces personnes"
Les petites entreprises vont mal à La Réunion. En 2023, 750 dossiers ont été déposés par des entreprises défaillantes. "Les calculs des cotisations doivent être revus . Donc nos revendications on demande aujourd’hui c’est de stopper les liquidations des entreprises d’arrêter les poursuites, d’annuler nos dettes et surtout de réformer et de revoir la refonte du système avec un nouveau mode de calcul", explique le porte parole du collectif CSAPR, Jean-François Maillot
A 14h cet après-midi, les patrons seront reçus à la CGSS pour espérer trouver une solution.