Le Comité opérationnel de réduction du risque requins à La Réunion s’est réuni jeudi. L’occasion de faire le bilan sur les projets en cours et leur avancée.
Le CO4R (Comité opérationnel de réduction du risque requin à La Réunion) a fait un état des lieux de la situation, jeudi 23 janvier.
Le projet Cap Requins était au coeur des discussions. Porté par le Comité régional des pêches maritimes et élevages marins (CRPMEM), le projet à été mis en application à la mi-janvier, avec la pose des premières drumlines intelligentes en baie de Saint-Paul. "Cette première semaine d’opération en mer, en baie de Saint-Paul, apporte déjà quelques enseignements qui permettront les adaptations nécessaires pour améliorer les techniques employées", indique le CO4R. Cinq squales ont en effet été pêchés en une semaine d’activité pour ce nouvel outil.
En lien avec le projet Cap Requins, le CO4R est revenu sur le programme de réévaluation du risque Ciguatera. La seconde phase du projet qui vise le développement d’une filière d’appoint pour la petite pêche est engagée. Les premières données récoltées par les drumlines et les prélèvements effectués sur les captures réalisées serviront aux analyses scientifiques menées par l’Agence pour la recherche et la valorisation marine (ARVAM). Le Comité précise : "Il est prévu dans un second temps que les prélèvements soient également réalisés sur l’ensemble du littoral de La Réunion afin de disposer d’un plan d’échantillonnage conforme aux recommandations des autorités sanitaires."
En marge de ces programmes, le dispositif "Vigies requins" doit par ailleurs entrer dans sa phase terrain début février. L’efficacité des vigies immergées à l’aide de technologies innovantes sera testée sur une durée minimale de trois mois. Les données seront consolidées dans un rapport d’évaluation fixé à la fin du mois de juin.
Le comité a par ailleurs éclairci la situation de la ferme aquacole. Après la liquidation de la société aquacole des Mascareignes et les dégâts causés par Bejisa, l’Arda (Association réunionnaise de développement de l’aquaculture à La Réunion) a procédé au démantèlement des équipements constituant un danger pour la navigation, avec l’accord du mandataire judiciaire. Les travaux se sécurisation se poursuivent.