A partir de Lundi, le risque de formation d’une tempête tropicale modérée devient faible au Nord des Mascareignes. Il devient modéré mercredi.
En phase active de la MJO et avec l’arrivée d’une onde équatoriale de Rossby, les vents d’Ouest équatoriaux sont bien établis sur le bassin et définissent un talweg de mousson entre 15 et 11S d’Ouest en Est. Deux zones de cyclonisme de basses couches sont présentes au sein de ce TM : l’une présente en extrémité Ouest à l’Est de Madagascar suivie depuis le début de semaine et l’autre au sein d’une zone faiblement dépressionnaire située entre 75°E et 80°E. Cette seconde zone ne présente pas de potentiel de développement au cours des prochains jours en raison du déferlement de plusieurs ondes de Rossby à l’Est de 70E maintenant un fort cisaillement vertical de vent et de la baisse prévue du flux de mousson.
En début de semaine, l’arrivée d’une onde mixte gravité par l’Est du bassin, va déstructurer les vents d’Ouest équatoriaux. Le flux trans-équatorial va alors faiblir d’Est en Ouest et n’alimenter en milieu de semaine que la partie Ouest du bassin.
Le renforcement de la convection observée hier ne s’est pas maintenue. Aujourd’hui, le vortex apparaît complétement exposé vers 13.1S/54.8E. L’activité convective est rejetée loin à l’Ouest en
raison du cisaillement vertical modéré de secteur Est.
Les conditions environnementales vont s’améliorer à partir de dimanche avec le renforcement de la convergence côté polaire en lien avec l’arrivée d’une cellule anticyclonique dans le Sud de la circulation et le maintient de l’alimentation équatoriale sur cette partie du bassin. En altitude, les conditions devraient s’améliorer avec une baisse du cisaillement vertical puis l’arrivée d’un talweg d’altitude sur Madagascar qui va améliorer la divergence d’altitude.
Ainsi, les derniers modèles ensemblistes et déterministes renforcent le signal de cyclogénèse en milieu de semaine prochaine. Compte tenu de l’échéance lointaine et même si une tendance globalement méridienne de trajectoire est suggérée, il est encore beaucoup trop tôt pour parler d’éventuels menaces sur les terres habitées.