Julie Lauret, gérante d’une boîte de nuit, explique que les professionnels du secteur des discothèques sont choqués par la décision du Gouvernement de ne pas autoriser la réouverture des établissements. Ils n’excluent pas de saisir le Conseil d’Etat.
"Le sous-préfet nous a écouté et a été attentif. Il nous a permis d’avancer sur les démarches administratives. La Réunion ne fera pas l’objet de conditions particulières pour la réouverture des boîtes de nuit."
"Les gérants de boîtes de nuit sont choqués, on est en colère par rapport à cette décision injuste. Nous sommes inquiets pour les salariés et les entreprises partenaires. On réouvre aujourd’hui les liaisons aériennes Réunion-Mayotte qui a une situation sanitaire qui n’est pas contrôlée, on réouvre les stades, les manifestations de 5000 personnes, les cours de danse à 2. On est prêts à signer un recours devant le Conseil d’Etat."
"C’est une problématique qui se pose. Cela fera 7 mois sans activité. C’est une activité qui a de lourdes charges. Le bilan économique est catastrophique. Cela peut mettre en péril les structures, les emplois, les partenaires comme les DJs, les boîtes d’événementiels."