2018 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée dans l’Hexagone. Une chaleur ressentie également à La Réunion. 2018 se trouve en 3e position des années aux températures les plus élevées après 2017 et 2011… Des niveaux de chaleurs liés à la hausse de la température de la mer.
2018 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée dans l’Hexagone. Une chaleur ressentie également à La Réunion. 2018 se trouve en 3e position des années aux températures les plus élevées après 2017 et 2011… Des niveaux de chaleurs liés à la hausse de la température de la mer.
À l’ombre, sous les parapluies ou sous les casquettes, ce vendredi, les Réunionnais tentent de contrer la chaleur comme ils peuvent. “Mouchoir dans mon main pou essui mon visage, mi transpire.”
“Eh bien on met un petit ventilateur, on ouvre les portes et les volets. Les températures développent même l’imagination de certains qui souhaiteraient inventer des vêtements frigidaires. “Mi pense à une veste climatisée. Néna une batterie, et la veste i dégage du froid.”
Après 2017 et 2011, 2018 se trouve sur le podium, à la 3e place plus précisément, des années les plus chaudes à La Réunion. Et l’explication se trouve côté mer, comme l’indique Guillaume Jumaux, climatologue chez Météo France.
Août et septembre : "mois les plus chauds jamais enregistrés à La Réunion"
“En 2018, on a observé des eaux anormalement chaudes au niveau des Mascareignes, dans l’océan Indien. Ça a un impact direct sur les températures à La Réunion, notamment sur le 2e semestre. Août et septembre ont été les mois les plus chauds jamais enregistrés à La Réunion.”
Mais pourquoi à leur tour les températures de la mer augmentent-elles ? Deux réponses : d’une part, la variabilité naturelle du climat avec certaines années chaudes et d’autres plus froides. D’autre part, le réchauffement climatique observé ces dernières années.
+0,17°C par décennie
“Si on trace une tendance linéaire depuis 1968 jusqu’à 2018, on a vraiment une tendance avec une augmentation d’environ 0,17° C par décennie”, poursuit le climatologue.
L’année 2019 commence dans la même optique. Janvier, février et mars devraient voir des températures de 0,5° C au-dessus des normales saisonnières.