Les restaurants sont concernés par l’obligation du pass sanitaire, mais tous les salariés n’y sont pas soumis : les cuisiniers ou les plongeurs vont, par exemple, y échapper, contrairement aux serveurs et chefs de salle. Un casse-tête difficile à appliquer pour les gérants.
Qu’ils soient en salle ou en cuisine, les salariés d’un restaurant n’ont pas la même obligation vis-à-vis du pass sanitaire. D’un côté, certains sont obligés d’être vaccinés dès lundi pour accueillir les clients. De l’autre, même sans schéma vaccinal complet, ils continueront à travailler.
Betty Fontaine, responsable de la Saladerie, détient déjà le fameux sésame. Contre le pass sanitaire au départ, elle a fini par accepter la situation.
"Comme nous avons une vie de famille, j’aime mon travail et ce que je fais, c’est pour ça que je me suis fait vacciner."
Dans sa cuisine fermée sur la salle du restaurant, Ryan Severin, responsable de la cuisine, ne croise pas la clientèle et peut préparer les plats sans être vacciné.
"Je ne suis pas réellement pressé, après je préfère le passer le plus vite possible, dans le cas où nous aurions davantage de restrictions en cuisine."
Une réglementation floue pour les restaurateurs qui en plus de contrôler leurs salariés, doivent les différencier en fonction de leurs missions.
Florent Metro, gérant d’un restaurant poursuit : "Nous expliquons que certains personnels ne sont pas concernés pour le moment, il s’agit d’une catégorie, d’une formation spécifique. La cuisine ce n’est pas la formation de serveur. On a des métiers davantage soumis au public et donc soumis à ces règles, d’autres nons, on ne fait que respecter un décret qui nous est imposé."
Les employés en attente de leur seconde dose, devront effectuer la semaine prochaine des tests PCR négatifs toutes les 72h.