Ce mardi 17 août, les contrôles des forces de l’ordre démarrent et comptent bien se multiplier concernant l’application du pass sanitaire dans les établissements recevant du public. Pour rappel, il est obligatoire dans les salles de loisirs comme les musées, les cinémas, les salles de sport, mais aussi les cafés, les bars, les restaurants ou encore les hôpitaux.
Dans une salle de sport à Saint-André, des entrainements, des tractions mais aussi des contrôles pour le pass sanitaire ce mardi 17 août.
Aurélie est une adhérente et une habituée dans cette salle de sport. Elle ne veut pas se faire vacciner, elle effectue donc un test PCR trois fois par semaine.
"Je ne veux pas être obligée de me faire vacciner, donc je fais un test PCR avant de venir faire du sport à la salle", affirme-t-elle.
Les test-PCR ne seront plus gratuits dès la mi octobre : "Quand ils seront payants je ne viendrais plus à la salle", explique Aurélie.
"Moi j’ai mon pass sanitaire, je n’ai pas payé 135 euros ça va", affirme un adhérent.
"Moi je trouve que les vaccinés devraient pouvoir partir au delà des 10km, on est pénalisé par les non-vaccinés", explique un sportif de la salle.
Les forces de l’ordre effectuent des contrôles dans deux salles de sport de Sainte-Suzanne ce matin. Tous les clients sont en règle, les gérants font appliquer la loi sur le pass sanitaire car en cas d’infraction, ils risquent la fermeture de l’établissement.
"Le confinement, le couvre-feu et maintenant le pass sanitaire, c’est une baisse drastique des adhérents avec plusieurs résiliations. C’est une perte du chiffre d’affaires", affirme un gérant.
Après les salles de sport, les forces de l’ordre contrôlent un bar PMU. Le gérant a trouvé la solution pour ne pas à avoir à contrôler les clients, il a retiré toutes les tables de son bar.
"Techniquement c’est compliqué donc on a décidé d’enlever les tables même si on perd du chiffre d’affaires", explique le gérant.
"Aujourd’hui la tolérance et la phase préventive est terminée, les gendarmes seront bienveillants, on n’est pas là pour faire une pression aveugle. Si une explication est jugée suffisante, il n’y aura pas d’infraction", affirme un gendarme.
Tout au long de la matinée, ce sont plusieurs dizaines de clients et de gérants qui ont été contrôlés. Aucune infraction n’ a été relevée.