Les enfants de moins de 11 ans donc ne sont pas soumis à l’obligation de porter le masque. Dans les bus scolaires par exemple, c’est parfois l’incompréhension avec d’un côté les grands protégés et de l’autre les petits et cette impression de vulnérabilité.
Le 20 août, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a précisé que les enfants de moins de 11 ans ne seraient pas soumis à l’obligation de porter le masque.
Il y a d’abord l’alerte de la Direction générale de la santé (DGS), qui précise qu’en dessous de 2 ans, le masque peut générer des difficultés respiratoires chez l’enfant, voire l’étouffement. Il est donc fortement déconseillé pour cette tranche d’âge.
De 2 à 6 ans, c’est la compréhension de l’enfant qui est jugée trop élémentaire. Il ne comprendrait pas qu’il ne faut pas tripoter son masque, qu’il ne faut pas le déposer par terre, ou ne pas le mettre dans la bouche. L’usage de cette protection ne serait donc pas efficace.
À partir de 6 ans, l’enfant est considéré comme assez mature, mais très peu transmetteur du virus. Toujours selon la DGS, c’est à partir de 11 ans que l’enfant est susceptible de transmettre le virus. C’est donc en accord avec ces conclusions que le gouvernement a fixé l’âge minimum du port du masque.
En ce moment, il vaut mieux éviter au maximum d’emmener les enfants au supermarché. Car c’est un endroit fermé, très fréquenté, où il est amené à toucher des objets. Mais si vous n’avez pas le choix, l’enfant sans masque n’est pas considéré comme étant en danger.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), moins de 7 % des cas de Covid-19 dans le monde sont signalés chez des enfants de moins de 16 ans. Des formes souvent asymptomatiques de la maladie, contractées la plupart du temps dans un cadre familial.