Chanteuse, animatrice, actrice, mannequin, elle a eu plusieurs vies en une. Depuis deux Ophélie Winter a posé ses valises à La Réunion. Elle est l’invitée du 19h d’Antenne Réunion.
Ophélie Winter, de son vrai nom Ophélie Klire koper réalisera prochainement la première séance de dédicace de son ouvrage "Résilience", elle explique la raison de son installation à La Réunion.
"J’ai eu un coup de foudre. À l’époque du premier confinement, je vivais en Autriche, quand je suis arrivé à Paris il fallait choisir une destination. En regardant sur les réseaux le nombre de cas de covid, j’ai vu qu’à La Réunion, il n’y en avait que 69. Je suis tombée amoureuse de l’endroit et surtout des gens, je trouve que les gens sont très bien élevés ici", confie Ophélie Winter.
Installée depuis deux ans maintenant, l’artiste apprécie la tranquillité et la spiritualité de La Réunion. Chanteuse, animatrice et mannequin, l’artiste a souffert de cette image de poupée blonde qui lui collait à la peau.
"À l’époque je ne m’en rendais pas compte, mais quand je vois les jeunes filles de 20 ans aujourd’hui, je constate qu’on est complètement propulsé vers ce côté bimbo. Il faut réussir à s’en sortir, c’est aussi de ça que parle mon livre", explique l’artiste.
En 1998 elle sort la chanson elle pleure, une référence directe aux attouchements sexuels dont elle a été victime par son oncle. Un message que pratiquement personne n’avait saisi à l’époque.
"Pour moi cela a été très lourd à porter et personne ne m’a demandé qui était la personne qui pleurait. C’était une façon d’en parler, mais comme mon oncle et ma grand-mère étaient encore vivants à l’époque, je ne voulais pas faire de délation", confie-t-elle.
Bien installée sur l’île, Ophélie Winter a plusieurs projets pour l’avenir, notamment derrière le petit écran, mais par superstition elle ne souhaite pas trop les évoquer.
