Samedi 7 mars la deuxième journée de négociations n’aura pas duré longtemps... Face aux opérations coup de poing du COSPAR, la grande distribution refuse de poursuivre le dialogue. Une interruption qui provoque à son tour la colère du collectif réunionnais. L’Etat pourrait être appelé à l’aide pour débloquer la situation.
Entre le COSPAR et le monde économique la situation se complique... Le dialogue est officiellement rompu entre ces protagonistes. La grande distribution, les industriels et les importateurs refusent "
de dialoguer sous la contrainte d’opérations coup de poing". Une "
suspension" prise en raison de "
méthodes inacceptables" pour François Caillé. Invité samedi soir sur la plateau d’Antenne Réunion, le président du MEDEF indique qu’"
il n’y a pas besoin de pression" pour poursuivre les négociations.
Le COSPAR n’accepte lui aucun préalable à la reprise des négociations. Le collectif compte durcir le mouvement et se dit prêt à "
jouer l’épreuve de force".
Deux logiques s’affrontent donc : celle du patronat et de la grande distribution, qui souhaitent discuter tout en poursuivant une activité économique normale, et celle du collectif, convaincu par l’exemple antillais que les négociations n’avanceront que sous la pression. Devant ces positions a priori inconciliables, la préfecture pourrait être appelée à jouer une nouvelle fois un rôle de médiateur.