C’est auprès de l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) que deux des cinq pêcheurs sri-lankais ont, une nouvelle fois, plaidé leur cause. Suite à ce dépôt de demande d’asile, les marins sauront si le statut de réfugié est reconnu, ou si une procédure d’expulsion du territoire est envisagée.
C’est au port de la Pointe des Galets qu’un navire de pêche sri-lankais a accosté le dimanche 31 juillet dernier. Après de nombreuses procédures, deux des cinq marins ont déposé une demande d’asile en préfecture.
Reconnus comme demandeurs d’asile, les 5 marins sri-lankais sont autorisés à demeurer sur le territoire français, en attendant la procédure de demande d’asile. Ils bénéficient d’un hébergement dans un centre d’accueil de demandeurs d’asile ainsi que d’une allocation pour demandeurs d’asile, d’un montant d’environ 6,80 euros par jour. Après examination de leur dossier et d’un entretien avec l’OFPRA, 2 des 5 pêcheurs auront une réponse.
L’organisme prendra donc une décision entre reconnaître le statut de réfugié du demandeur d’asile, ou procéder à l’expulsion vers le pays d’origine. Si la demande d’asile est acceptée, la personne se verra attribuer un statut accompagné d’une durée de séjour de 10 ans pour les demandeurs d’asile reconnus comme réfugiés ou un an pour une protection subsidiaire. Ses statuts sont attribuables pour des cas spécifiques.
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