Ce vendredi 7 octobre, la presse locale était conviée à la préfecture afin d’aborder plusieurs actualités avec le nouveau préfet, Jérôme Filippini.
En août dernier, une étude de l’OPMR révélait que les hypermarchés Run Market sont endettés. La question de sa fermeture et de son rachat a été mise sur la table.
À ce propos, le préfet fait savoir que des négociations sont en cours entre les actionnaires. En effet, ce sont 750 emplois qui sont en jeu. "Ce serait un sinistre grave s’il n’y a pas de reprise. Si on ne veut pas que le rachat soit fait par des Mauriciens, il faut être meilleur qu’eux", dit-il. Pour le moment, il n’y a qu’un potentiel racheteur réunionnais.
Ce vendredi 7 octobre, après 6 jours de non-parution, le Journal de l’Île est de nouveau présent dans les boîtes aux lettres et les kiosques. En effet, suite à la décision rendue par le tribunal de commerce hier, Alfred Chane Pane se devait d’imprimer le JIR sous peine d’une amende de 200 000 euros par journée de tirage non effectuée.
Le préfet, Jérôme Filippini, salue la réimpression du JIR. "Plus il y a d’organes de presse à La Réunion, mieux on se porte. La liberté de la presse est un trésor de notre démocratie", s’exprime-t-il.
Ce jeudi 6 octobre, 7 des 46 migrants arrivés sur l’île le 17 septembre dernier ont été reconduits par avion à Colombo, la capitale du Sri Lanka.
"Lorsque des migrants sont en danger sur la mer, on les sauve et on les accueille. Toutefois, selon la loi, lorsque ces personnes ne sont pas en situation régulière, elles doivent repartir", explique le préfet.
Le 3 février 2022, alors que La Réunion affrontait le cyclone Batsirai, le navire mauricien Tresta Star s’échouait sur les côtes réunionnaises, à Saint-Philippe. Des opérations de dépollution et de démantèlement ont été mises en place afin de limiter son impact environnemental et de débarrasser les côtes du Sud.
Huit mois plus tard, l’épave du navire est toujours à la même place. Jérôme Filippini explique que les études faites révèlent que face à l’ampleur de la carcasse, son démantèlement complet n’est pas une mince affaire. "Il y a d’abord une responsabilité de l’armateur et de son assureur. J’ai renvoyé vers eux la responsabilité de nous dire ce qu’ils s’apprêtent à faire, car il ne s’agit pas d’une responsabilité de l’État", ajoute-t-il.
Dans le courant de l’année, plusieurs faits de violences, notamment policières, ont eu lieu en particulier dans le quartier de Bras-Fusil, à Saint-Benoît, et plus récemment à Fayard, à Saint-André.
Face à ces violences récurrentes, le préfet annonce que l’État agit en renforçant la présence des forces de l’ordre dans ces quartiers. "Il y a aussi un travail de fond à faire sur ces quartiers avec les élus et les associations au titre de la sécurité et de la politique de la ville. La réponse n’est pas uniquement sécuritaire, il s’agit d’un travail social sur ces jeunes qui sont parfois livrés à eux-mêmes."
"La situation à La Réunion est relativement plus favorable que celle du territoire national avec 4,6% d’inflation en un an qui représente beaucoup, certes, mais qui reste inférieur des 5,9% à l’échelle nationale", informe le préfet.
Il rappelle que beaucoup de mesures ont été mises en place pour compenser cette inflation qui fait rage face à la crise ukrainienne, grâce à la loi pouvoir d’achat en faveur des personnes vulnérables en particulier.