Les exploitants agricoles installés dans le Sud de l’île subissent de plein fouet les conséquences de la sécheresse qui perdure dans cette région. Les planteurs sont contraints de s’adapter pour faire face à la situation. Depuis six mois, ils attendent la pluie désespérément mais la situation est critique car les récentes averses n’ont pas été suffisantes pour alimenter les nappes phréatiques.
Jean-Bernard Gonthier, agriculteur installé à Petite-Ile, a dû changer ses habitudes pour faire face à la sécheresse qui sévit dans le Sud de l’île. C’est le gingembre qu’il plante actuellement pour remplacer les tomates, le thym, le persil ou encore les oignons verts, qui grandissaient avant sur son exploitation. Mais même le gingembre a du mal à pousser et souffre de ce manque d’eau.
Le système d’irrigation mis en place par l’agriculteur est insuffisant pour pallier au manque d’eau en cette saison de forte chaleur. C’est toute son exploitation qui est en sursis et les pertes sont importantes. Rien que pour sa plantation de cannes à sucre, les pertes se chiffrent à 413 tonnes, ce qui représente 30% en moins sur son budget.
Mais Jean-Bernard Gonthier ne compte pas baisser le bras. Il a des idées pour diversifier son exploitation et la rendre rentable.