L’assemblée plénière qui se déroule ce vendredi au Conseil Général est extrêmement agitée. Le dossier Arast s’est largement invité dans les débats particulièrement houleux. Les élus de l’opposition ont pris la défense de la cause des ex-employés de l’Agence qui n’ont toujours pas reçu leurs indemnités de licenciement et le ton est monté entre les deux parties. Le groupe Objectif Réunion a fini par partir de l’assemblée, considérant que le débat n’était plus possible.
Le secrétaire régional de la CFTC Paul Junot mis dehors par les vigiles du Conseil Général, puis finalement invité à assister aux débats par les élus de l’opposition. L’assemblée plénière s’est ouverte sous tensions.
Lors de sa première intervention, le groupe Objectif Réunion a demandé une motion d’aide d’urgence pour les ex-Arast et réclamé que les indemnités de licenciement soient intégrées au budget.
Cyrille Melchior, élu de l’opposition et membre d’Objectif Réunion, a ensuite affirmé que des ex-Arast avait été frappées par les agents de sécurité ce matin. La présidente Nassimah Dindar a répondu que si les faits étaient vérifiés, ces femmes devraient porter plainte. Elle a également réaffirmé la volonté de "traiter le dossier de l’Arast humainement", se prononçant contre la récupération politique. Ibrahim Dindar a quant à lui rétorqué que les élus de l’opposition avaient une part de responsabilité dans le faîllite de l’Arast du fait de leur présence dans le dossier en 2004.
Le ton est alors monté entre majorité et opposition. Au milieu des paroles acérées, plusieurs ex employés de l’Arast présents dans l’hémicycle ont fondu en larmes. L’ambiance est devenue particulièrement lourde et forte en émotion. Le groupe Objectif Réunion a fini par quitter la salle, considérant que le débat était "empoisonné" par cette altercation.