Ce matin, des centaines de jeunes du lycée de la Possession ont bloqué l’accès à leur établissement pour protester contre les sureffectifs des classes et le manque de surveillants. Surpris, le proviseur du lycée qui a appris l’organisation de ce mouvement via le réseau social Facebook a reçu les lycéens mécontents pendant près de deux heures. Un compromis a finalement été trouvé et les cours reprendront demain matin.
Dès 7 heures ce matin, il y avait foule devant le lycée de la Possession. Venus par centaines, les lycéens se sont rassemblés devant les grilles de l’établissement munis de pancartes et scandant des slogans. Ignorant ce mouvement de protestation, le proviseur du lycée est venu à la rencontre des manifestants.
Au coeur des revendications : les classes surchargées et le manque de personnel. Selon les élèves, inquiets pour l’obtention de leur baccalauréat, ils étudient à 35 par classe, dans des conditions qu’ils jugent difficiles. Autre problème souligné : le nombre de surveillants, insuffisant selon les lycéens. En effet, ils sont seulement 6 pour surveiller 1200 élèves. En conséquence, pour éviter tout incident du à la sécurité, les portes du lycée restent fermées toute la journée.
Le proviseur, ayant appris sur Facebook l’organisation de ce mouvement, a déploré que les élèves aient choisi d’employer la manière forte. Le chef d’établissement a également pointé le fait que "des efforts ont été faits", notamment avec la création d’un nouveau Centre de Documentation et d’Information (CDI). De plus, il a souligné qu’il n’était pas en mesure de prendre des décisions, mais que les moyens supplémentaires se négociaient au niveau du Rectorat. Avec pour objectif d’expliquer et d’apaiser les esprits, le proviseur a reçu une délégation de lycéens pendant près de deux heures.
A l’issue de l’entrevue, les lycéens se sont dits satisfaits. La direction du lycée et les élèves sont parvenus à un accord. Les cours devraient être assurés normalement dès demain matin.