A l’appel de la CGTR, une centaine de personnes s’est réunie ce mercredi devant la Préfecture pour rappeler l’urgence sociale et dénoncer les mesures d’austérité mises en place à la Réunion et dans toute l’Europe. Interrogé sur la baisse des prix des produits solidaires, le Secrétaire Général de la CGTR Ivan Hoareau a déploré que " la charge financière repose essentiellement sur les contribuables réunionnais ". L’organisation syndicale souhaite que le débat soit étendu à la question des salaires, des minima sociaux et des retraites.
Alors qu’un appel à la mobilisation générale a été lancé dans tous les pays de l’Europe, la CGTR a appelé les Réunionnais à se mobiliser contre les mesures d’austérité. Ce matin, une centaine de personnes s’est réunie devant les grilles de la Préfecture pour souligner l’urgence sociale et demander des mesures en faveur du pouvoir d’achat des Français.
Interrogé pour Antenne Réunion, le Secrétaire Général de la CGTR a commenté la baisse des prix de 60 produits de première nécessité. Ivan Hoareau a regretté "les minces efforts consentis par les professionnels de la grande distribution et les pétroliers". De la même façon, le leader syndical a rappelé l’importance de recentrer les débats autour de la question des salaires, des minima sociaux et des retraites.
La CGTR estime que la baisse des produits solidaires et la baisse du prix du carburant ne sont qu’une étape dans la lutte contre la vie chère. Ce matin, une délégation de l’intersyndicale a été reçue par le Préfet. Le problème du logement et celui du chômage des jeunes ont été abordés. La CGTR et les autres organisations syndicales souhaitent participer aux prochaines réunions afin de faire avancer la réflexion autour de la problématique de la cherté de la vie. Il s’agit pour ces représentants de trouver des solutions sur le court, moyen et long terme.