Princesse, chienne battue jusqu’au sang par son ancien maître à St-Denis : sauvée par une association, elle va être adoptée par une nouvelle famille

Ce mardi 4 octobre marque la journée mondiale des animaux. Sur notre île, la maltraitance animale est un véritable fléau.

De septembre 2021 à septembre 2022, 360 cas de maltraitance animal ont été enregistrés par l’association APEBA. Cette association a pour but d’éduquer à la Bienveillance animale, elle intervient avec les forces de l’ordre lorsqu’un cas de maltraitance lui est signalé.

Au mois d’aout, la chienne princesse a ainsi pu être sauvée de son maître à Sainte-Clotilde.

"Monsieur l’attachait et la battait, elle était couverte de sang. Les voisins en ont été témoins et ont appelé la police. Avec l’aide de voisins et de bénévoles, nous avons réussi à sauver princesse. Elle était cependant tétanisée et paralysée si on lui mettait une laisse pour la balade. Aujourd’hui elle va mieux et va retrouver sa famille d’accueil samedi", raconte Cécile Squarzoni, présidente de l’association APEBA.

Une instruction est en cours contre l’ancien maitre de princesse. L’association va réclamer 50€ de dédommagement par jour de maltraitance.

Phénomène de squatte

Ce phénomène de maltraitance animal corne l’ensemble de la France, le phénomène des squattes touche particulièrement La Réunion. Les chiens sont enlevés pour ensuite être enfermés dans ces endroits. Les animaux sont torturés ou entraînés pour des combats de chiens.

Selon la présidente de l’association APEBA, les squattes se situent majoritairement dans les villes de Saint-Denis ou de Saint-Denis. Ils sont tenus par de jeunes enfants âgés de 8 à 10 ans.

"Les lanceurs d’alerte nous signale des squattes, on en informe les forces de l’ordre et ils interviennent pour sortir les animaux de là. Les squattes qu’on a réussi à identifier cela ne représente que 20% de l’ensemble de ces endroits", explique-t-elle.

Afin de lutter contre de phénomène de maltraitance animale, l’association invite chaque citoyen à signaler les cas de maltraitance dont ils sont témoins. Pour cela, APEBA a mis en place un formulaire de signalement en ligne.