Ces 10 derniers jours, les saisies des douaniers réunionnais ont été particulièrement fructueuses. Des quantités de zamal, de cannabis et de cachets d’artane ont notamment été interceptés par les agents des douanes. Mais ces derniers ont aussi fait des prises plus surprenantes, telle que 345 hippocampes morts - espèce protégée en voie de disparition - à bord d’un navire de commerce venant de Madagascar.
Le 15 février dernier, les douaniers de la brigade de Saint-Pierre ont saisi 5 kilos de zamal au domicile d’un habitant de Saint-Joseph. Quatre jours après, chez un résident du Tampon, ils récupèrent pas moins de 13 kilos d’herbe de cannabis. Puis, le 22 février, de nouveau dans le Sud, ils prennent près de 2 kilos de zamal et de shunk, une variété de marijuana particulièrement forte en substance psychotrope.
Du côté de l’aéroport de Gillot le 19 février, 466 cachets et 2 flacons d’artane appartenant à un habitant du Nord sont interceptés par les agents des douanes. Au delà de ces quantités de drogues non négligeables, les douaniers ont fait des prises plus étonnantes : des larves de guêpe malgaches et des hippocampes séchés.
Dans les locaux professionnels d’un commerçant du Sud, les agents des douanes ont découvert 320 kilos de larves de guêpe originaires de Madagascar qu’ils ont immédiatement confisqués.
L’importation de ces larves, très prisées par de nombreux consommateurs réunionnais, est strictement interdite. En effet, sa consommation comporte des risques sanitaires importants. Ces 320 kilos seront intégralement détruits et leur importateur encourt une amende trois fois supérieure à la valeur commerciale de la marchandise.
A bord d’un navire de commerce en provenance de Madagascar, la brigade des douanes du Port a saisi le 22 février dernier pas moins de 345 hippocampes séchés destinés à la consommation., Le commerce de ces animaux est totalement interdit par la Convention Internationale de Washington, ceux-ci étant protégés et en voie de disparition. Le capitaine du navire s’est vu soustraire de sa marchandise frauduleuse et taxer d’une forte amende avant de pouvoir reprendre la mer.