L’artiste Herbert Christian Ducap est l’invité du 12h30 d’Antenne Réunion.
Herbert Christian Ducap sort son nouvel album "Dièze à nou", en hommage à son père décédé Narmine Ducap. Pour en parler, il est sur le plateau d’Antenne Réunion.
"Pour moi c’était naturel, la suite en fait. À part Dièze à nou, tous les autres morceaux étaient entendus par Papa avant que je l’enregistre."
L’artiste explique d’où vient le choix du nom de l’album "Dièze à nou". "Le dièse c’est un accident sur une partition. Pour moi, papa était mon accident sur la partition de ma vie. Sa disparition était mon accident, je ne m’y attendais pas du tout, c’était très soudain. Lui savait qu’il était malade, mais n’a pas voulu le dire pour ne pas nous inquiéter. On s’est eu au téléphone quelques semaines avant son décès et m’a dit qu’il ne mangeait pas très bien, sans plus."
C’est son père qui a enseigné la guitare à Herbert Christian Ducap. Un "professeur très sévère. Quand on est le fils ou la fille, c’est presque naturel, on essaye de tout donner et il faut arriver à tout faire tout de suite."
L’artiste confie que sans le savoir, les chansons de séga de son père avait des nuances de jazz, ce qui l’a lui-même influencé. "Papa té fé jazz sans savoir. Tout’ son ban séga té tourne autour du jazz. Mon amour du jazz vient certainement de lui."
L’un des titres de l’album s’intitule "Camp Ozoux", en référence au quartier de Narmine. "C’est nout kartié, là où nou lé né. Na point lontan nou la fé un spectacles avec mes deux cousins JF Gang et Éric Pounouss’, c’était pou dir l’endroit nou sort’."
Dans la famille Ducap il y a aussi Michou, sa soeur. Mais aucune compétition entre eux.
"Il n’y a pas de compétition puisque que chacun a son style et Papa savait déceler cela en nous."