Hier et aujourd’hui, le dispositif d’intervention lors d’un événement de mer complexe est testé au large de Saint-Paul. L’assistance aux navires et la lutte contre la pollution ont été testés.
L’exercice ORSEC POLMAR 2013 organisé sur deux jours prend fin ce mercredi avec la simulation d’une intervention sur des nappes d’hydrocarbures.
Cet exercice intervient alors que le trafic a repris dans l’océan Indien. Les bateaux sont de plus en plus nombreux au large de l’île de La Réunion. En tout, ce sont 10 000 navires qui longent les côtes réunionnaises chaque année, dont 20% sont des pétroliers.
Pendant deux jours, un exercice grandeur nature a donc été mené sur les sites jugés sensibles. Le Port est vital pour l’économie réunionnaise et un risque de naufrage à proximité des côtes réunionnaises existe, selon les autorités maritimes.
Parmi les engins en action pendant ces 2 jours : le patrouilleur "Le Malin", ancien navire de pêche, des moyens antipollution de la base navale du Port de la Pointe des Galets des FAZSOI (Forces armées de la zone Sud de l’océan Indien) mais aussi un remorqueur de la Société Boluda, un hélicoptère Panther et enfin une vedette côtière de surveillance maritime P602 Verdon et une autre de la Gendarmerie nationale.
Ce mercredi, la journée était consacrée à la gestion de crise et d’intervention en cas d’assistance à un navire en difficulté. Un autre exercice visait également à lutter contre les pollutions en mer. Parmi les forces en actions, le CROSS (Centre opérationnel de surveillance et de sauvetage) Réunion et le CO Emia ainsi que le Sise au centre opérationnel de la préfecture.
Ce mercredi, ce sont les moyens nautiques et aériens des différentes administrations de l’Etat qui entrent en action lors de la simulation de l’apparition de nappes d’hydrocarbures.