Le sujet du Domaine Public Maritime est une fois de plus sur la table. Après l’affaire Planch’Alizé, le collectif SOS DPM974 tient à rappeler que les particuliers doivent aussi respecter la loi. Plusieurs irrégularités ont été constatées et des enquêtes sont en cours.
Suite au dossier Planch’Alizé, le collectif SOS DPM tient à rappeler que les particuliers sont également dans le viseur. Sur une borne d’un kilomètre de plage à la Saline, Dominique Gamel, porte-parole du collectif, dénombre plusieurs irrégularités.
Le collectif souhaite faire appliquer la loi concernant le Domaine Public Maritime, afin de préserver les littoraux. Cela passe par plusieurs axes, la liberté de pouvoir accéder aux plages, la stricte application de la loi littorale pour les particuliers soupçonnés d’outrepasser les règles ou encore réfléchir à des moyens plus propres pour développer l’économie balnéaire. Cela peut se faire sans rondavelle selon Dominique Gamel.
"Nous sommes contre ces rondavelles, ces restaurants sont gérés par la SPL Tamarun, une société publique locale qui appartient à la commune de Saint-Paul. Notre idée c’est de se dire qu’il faut éliminer tout ce qui est en dur et reconstruire les petites structures légères qui vont donner beaucoup plus de travail à beaucoup plus de monde. Elles seront plus en adéquation avec l’objectif de protéger le domaine public maritime".
Planch’Alizé sera déplacée et une nouvelle rondavelle sera construite à la place. La SPL Tamarun défend ses constructions et affirme que tout est en règle.
"Il n’y a aucun souci de légalité par rapport à ces rondavelles et les matériaux qui pourraient être utilisés. La DEAL a répondu à la ville qu’à partir du moment où il n’y a pas d’extension et que la surface foncière reste la même, il n’y a aucune raison que nous devions les détruire", indique Virginie Sallé, adjointe bassin de vie de Saint-Gilles - Présidente de la SPL TamaRun.
Concernant la préservation du domaine public maritime, le collectif affirme que plusieurs enquêtes sont en cours pour régulariser la situation. Ces dernières sont diligentées par les services de l’État, la Préfecture et la DEAL. Si des irrégularités sont constatées, les contentieux se régleront face au tribunal administratif.