Mme C souffrant de crises hypertensives et Soeur T gravement atteinte à la jambe ont miraculeusement guéri après un pélerinage à Lourdes. Lors d’une réunion annuelle qui s’est tenue à Paris le 18 et le 19 novembre 2011, les médecins du comité Médical International de Lourdes (CMIL) ont rendu leurs conclusions sur deux cas de guérisons. Les scientifiques qui se sont penchés sur ces deux cas ne sont pas parvenus à donner des explications rationnelles au mieux-être de ces deux malades.
Considérée comme "inexpliquées" "dans l’Etat actuel des connaissances scientifiques" par le CMIL, les guérisons de Mme C et de Soeur T ne feront plus l’objet d’analyses et de recherches médicales. Les médecins et spécialistes qui ont examiné les deux croyantes ont renoncé à donner une explication rationnelle à ces guérisons. Leurs dossiers vont donc être transmis à l’évêque de Tarbes et Lourdes, qui les transférera aux évêques des diocèses des deux miraculés. L’interprétation religieuse donnée à ces guérisons dépendra de leur responsabilité.
L’histoire de ces deux femmes guéries est pour le moins surprenante. Mme C, comme elle est surnommé par les instances religieuses, est née en janvier 1946. Jusqu’à 35 ans, elle ne rencontre aucun problème de santé, mais subitement elle commence à faire des crises hypertensives spontanées graves. Après quelques examens, ses soucis de santé empirent. Elle doit subir plusieurs opérations chirurgicales. Mais ni les interventions, ni les traitements ne parviennent à guérir Mme C. En mai 1989, elle se rend dans en pélerinage à Lourdes. Tout à coup, elle ressent " un extraordinaire bien-être". Déclarée guérie "d’hypertension artérielle avec de graves et récurrentes crises hypertensives (néoplasie endocrine produisant catécholamines ou hypertension d’autre nature) » le 4 mai 1989. Depuis ce jour, Mme C a pu reprendre une vie tout à fait normale.
Née en 1934, Soeur T a commencé à ressentir une douleur à la jambe gauche en 1960. Les symptômes d’une lombosciatique paralysante persistent. Hospitalisée, la Soeur voit son état de santé se détériorer. Son état clinique l’oblige à rester allongée une grande partie de la journée. De plus en plus paralysée, la Soeur demande à sa mère supérieure d’aller à Lourdes. En juillet 1965, elle participe aux célébrations sur un brancard. Mais pendant la célébration de l’Eucharistie, elle a ressenti une forte sensation de chaleur et de bien-être avec l’envie de se lever. Comme par magie, elle a soudainement retrouvé l’usage de son pied et sa mobilité.