Cinq ans après, les filets anti-requins ont fait leurs preuves. Désormais, la question est de savoir s’ils seront démocratisés sur toute l’île, ou non.
Et si vous pouviez demain vous baigner à l’Anse des Cascades, au Barachois et même partout sur l’île, le feriez-vous ?
Les filets anti-requins ont déjà fait leurs preuves. Pourtant, les dionysiens ne semblent pas convaincus par le projet.
"Certes il n’y aura pas de requin, mais quand je vois le courant et les rochers, je ne suis pas chaud de me faire fracasser", analyse une passante.
Pour l’instant présent sur certaines plages de Saint-Paul, les études autour du filet anti-requins viennent de s’achever. Et la municipalité le répète, "Notre volonté est de pouvoir proposer un espace de baignade supplémentaire complètement sécurisé", ajoute Virginie Salé, adjointe déléguée aux affaires de la mer de la commune.
Et pour le directeur du centre sécurité requin, Willy Cail, le filet n’a plus besoin de faire ses preuves : "Sur le principe on sait que le filet fonctionne. Il est installé depuis 5 ans à Boucan et aux Roches Noires. En terme de sécurité il n’a plus rien à prouver. L’objectif de ces tests est surtout d’optimiser l’usage des filets".
Un argument qui ne convainc pas l’opposition : "On doit mettre des solutions efficaces comme la pêche préventive qui fonctionne puisqu’il n’y a pas eu d’attaque depuis 4 ans et demi grâce à cette méthode", commente Jean-François Nativel, conseiller municipal de l’opposition.
Désormais, si les tests reviennent positifs , la municipalité espère que ces filets créeront un nouvel élan et que de nouvelles zones de baignades soient prochainement ouvertes au public.