Plusieurs planteurs de cannes installés principalement dans l’Est et à Sainte-Rose pourraient ne pas recevoir l’aide à la production qui est versée durant la première quinzaine de février. En cause, une production de cannes supérieure au seuil fixé et la Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture, et de la Forêt (DAAF) leur demande des explications.
L’aide à la production de canne est versée généralement durant la première quinzaine de février aux planteurs de cannes. Mais cette année, certains agriculteurs pourraient ne pas recevoir cette aide car leur production a dépassé le seuil fixé.
En effet, pour recevoir cette allocation, les planteurs ne doivent pas dépasser un rendement supérieur à 140 tonnes de cannes par hectare. Mais pour certains planteurs, principalement ceux installés dans l’Est et à Sainte-Rose, le seuil a été dépassé.
Le président de la Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FDSEA), Frédéric Vienne, met en cause une nouvelle variété de canne plantée par les agriculteurs. Il explique que cette nouvelle canne est plus lourde mais que la teneur en sucre est plus faible. Il estime que les planteurs sont injustement pénalisés. Il demande à ce que le seuil fixé soit relevé à 200 tonnes par hectare.
La DAAF a demandé aux planteurs de donner des explications. A défaut de pouvoir le faire dans les délais, les agriculteurs concernés ne recevront pas l’intégralité de l’aide en temps voulu et ils risquent même d’en perdre une partie. Les planteurs n’ont pas caché leur colère face à cette situation. Ils pensent même supprimer quelques hectares de leur champ de cannes pour produire d’autres cultures.