La campagne sucrière va débuter très prochainement, dans l’Est et le Nord, puis dans le Sud et l’Ouest. Dans les champs, les agriculteurs se préparent, avec pour certains une tradition qui se maintient : le dépaillage des cannes. Un travail dur et fatiguant, mais nécessaire pour plusieurs raisons. Portrait de Bernard, qui travaille la canne depuis 25 ans.
Le rythme est rapide, et efficace. 25 ans que Bernard Balzanet est agriculteur. le dépaillage est une étape essentielle pour lui. Il l’a apprise avec son père lui aussi cannier. Cette démarche demande du temps, mais est bénéfique à la canne.
"Pour que les cannes grossissent et pour l’entretien, mais aussi pour les herbes. Enfin, cela permet aux cannes de respirer et d’avoir un bon rendement de sucre."
Bernard le reconnaît, c’est aussi une fierté de pouvoir livrer à l’usine des cannes propres et belles. De son coté, la paille est laissée sur place et cette fois, c’est le sol qui est gagnant.
"On va nourrir le sol car la paille c’est une matière organique qui nourrit le sol et la racine des cannes."
Une activité que les jeunes ont parfois du mal à exercer. Il faut dire que le dépaillage est particulièrement physique et fatiguant… Bernard lui, est habitué.
"C’est une question d’habitude, nou coné la technique, l’adresse, comment i faut prendre, lé pa difficile."
À quelques semaines du début de la coupe cannes, Bernard termine de dépailler certaines parcelles plus difficiles où les cannes sont couchées par le vent. L’agriculteur devra ensuite vérifier son matériel, notamment son tracteur et sa remorque.