La CGTR Educ’Action appelait au rasemblement devant le Rectorat ce jeudi. Le syndicat a souhaité interpeller l’instance sur la scolarisation des élèves porteurs de handicaps.
Noé a aujourd’hui douze ans. Scolarisé en Clis (Classes pour l’inclusion scolaire), il doit intégrer le collège l’année prochaine. Ses parents ont souhaité l’inscrire en Unités localisées pour l’inclusion scolaire (Ulis), un passage fortement recommandé par les professionnels au regard du développement de l’enfant.
Ses parents ont effectué les démarches auprès de la MDPH (Maison départementales des personnes handicapées). Le 26 avril, la structure avait répondu à la demande des parents, en expliquant qu’aucune place n’était disponible. Une situation qui condamnait l’enfant à une nouvelle année en primaire.
Thierry, le père de Noé a pu rencontrer ce vendredi matin, un représentant du Rectorat. Ce-dernier a répondu à ses inquiétudes en indiquant que sa demande avait été prise en compte. Les procédures prennent cependant beaucoup de temps. Soutenu par le syndicat CGTR Educ’Action, le père de famille a eu le sentiment d’être écouté. "Leur boulot était de nous rassurer, indique-t-il, ils ont présenté quelques pistes de solutions".
Le rectorat a notamment proposé l’élargissement des secteurs et l’augmentation des effectifs qui passeraient de 10 à 12 enfants. Le père de Noé nuance toutefois : "Je serai rassuré quand la commission aura lieu pour mon fils".
Une rencontre avait auparavant eu lieu avec le Collectif citoyen handicap et l’intersyndicale de l’Education. Le Recteur de l’Académie, Thierry Terret s’était alors engagé à mobiliser des moyens pour que le droit des enfants porteurs de handicaps, à une scolarité en milieu ordinaire devienne une priorité.
Le recteur avait notamment approuvé la création d’un groupe de travail spécifique à la scolarisation des élèves porteurs de handicaps, physiques ou mentaux. Le dispositif est toujours en attente de création.