Dans les allées des grandes surfaces, les consommateurs sont présents mais difficile de dire s’ils ont changé leurs comportements d’achat.
Dans un supermarché de Piton Saint-Leu, les clients masqués remplissent leurs paniers. Depuis la crise sanitaire, beaucoup de consommateurs ont changé leurs habitudes.
"Je vais toujours dans les supermarchés comme avant, et surtout le marché. Malgré la crise, je continue à faire travailler les artisans locaux et les producteurs d’ici".
"Mi mange moin ! Le soir, disons mi mange même pu. Mi mange un yaourt, un fruit, c’est tout".
"Je me suis mis à jardiner. Maintenant j’ai mes laitues, mes oignons verts chez moi. Je prends simplement les choses qu’on ne peut pas faire chez nous".
Pour d’autres, la crise n’a eu que peu d’effets sur leurs achats.
"Moi en général, je ne consomme pas plus, pas moins".
Dans certains commerces, l’activité s’est diversifiée. En poussant la porte d’une poissonnerie, on retrouve celle-ci aménagée d’un espace épicerie. Selon la vendeuse, les clients recherchent de plus en plus de produits pays :
"Peut-être que les gens ont pris un peu plus conscience qu’il fallait favoriser les produits locaux. Ils achètent moins, mais ils favorisent , c’est sur, les produits locaux. Poissons frais péï, l’agriculture bio peï etc".
Si la Covid-19 n’a eu que peu d’effets sur nos comportements en matière d’achats, demain, peut-être, qu’une nouvelle génération de consommateurs verra le jour.