L’organisation Greenpeace réclame plus de transparence aux industriels et aux professionnels de la grande distribution. L’organisation non gouvernementale s’insurge contre les nouveaux OGM (organisme génétiquement modifié). La pratique est interdite en France et les militants souhaitent que les étiquettes indiquent clairement leur présence, ou non, dans les produits.
Plus de transparence dans les grandes surfaces. Aujourd’hui, les Réunionnais sont invités à réfléchir sur les produits qu’ils achètent et consomment dans les magasins.
"Il y a un manque de transparence au niveau des étiquettes. Parfois il y a des produits cancérigènes dans ce que l’on mange et on n’est pas forcément au courant. On ne sait pas ce qu’on mange", estime un consommateur.
L’organisation Greenpeace souhaite alerter le grand public sur les nouveaux OGM (organisme génétiquement modifié) dissimulés dans nos produits. À La Réunion, l’ONG s’est réuni devant des supermarchés de l’Ouest pour discuter avec les consommateurs.
À l’aide de ces signatures, Greenpeace souhaite qu’un étiquetage soit mis en place pour informer les Français sur ces nouveaux OGM, dont les risques pour la santé sont encore inconnus.
"Le génome des plantes est modifié pour les rendre plus résistantes à la sécheresse où à des produits exactement comme un OGM. La légère modification est utilisée par le gouvernement pour modifier la réglementation. Il est obligatoire d’écrire sur les aliments la présente ou non d’OGM. Le gouvernement profite de ce changement de technologie pour passer outre cette obligation d’information", explique une militante.
Ce mouvement fait écho à une action qui se tient également en métropole. Une pétition est lancée sur le site de Greenpeace pour demander l’étiquetage des produits.