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Plusieurs Réunionnais ayant obtenu le concours d’enseignement du second degré sont mutés à la rentrée prochaine dans l’Hexagone. Lola* est alors affectée à un établissement, mais à mi-temps. Diplômée d’un Master, elle devrait être à temps complet. Ainsi, pour faire valoir son niveau d’études, la jeune femme a fait un recours. Alors que l’échéance approche à grands pas, Lola est toujours dans l’attente d’un retour et reste dans le flou quant à l’établissement auquel elle sera finalement affectée. À cela s’ajoutent les difficultés pour trouver un logement à un prix raisonnable et à proximité de l’établissement où elle sera amenée à exercer.
Âgée de 24 ans, Lola*, a décroché le concours d’enseignement du second degré. Native de l’île de La Réunion, la jeune femme est alors mutée en France métropolitaine et indique "accepter sa mutation". Elle doit trouver un logement pour une prise de poste en tant que stagiaire en métropole le 1er septembre.
Avec un Master en poche, la Réunionnaise doit être affectée à temps complet. "Au moment des résultats de l’affectation, il y a dû avoir une erreur ou je ne sais pas mais j’ai été considérée à mi-temps", précise Lola. Cette dernière a alors formulé un recours afin de faire valoir son niveau d’études qu’est le Master. "On m’a alors informé que je risque d’avoir une nouvelle affectation et je me retrouverais peut-être dans un autre établissement. La réponse nous sera communiqué dans la semaine du 22 août et nous avons une réunion d’accueil, en métropole, le 25 août", indique Lola.
La jeune femme dispose donc d’un délai très court entre sa nouvelle affectation et son départ vers l’Hexagone.
Lola fait alors part de ses difficultés à trouver un logement à un montant correct et à proximité de l’établissement affecté, qui lui ait encore inconnu.
"J’ai pu trouver un seul logement pour lequel mon dossier est en cours de traitement avec un particulier. Mais, imaginons que mon dossier soit accepté, que je signe un contrat pour un an, et que je suis finalement affectée ailleurs, comment je fais ?", s’interroge la jeune femme. Elle poursuit : "Il se peut que je sois toujours affectée au sein de mon établissement actuel à temps complet, mais il se peut aussi que je sois affectée sur deux établissements pour compléter ou alors changer complètement d’établissement. Je n’ai aucune réponse par rapport à ce recours", explique Lola.
La Réunionnaise est désemparée face à cette situation : "Je ne connais pas la France, je n’ai pas de famille qui peut m’aider là-bas. Je ne peux pas me permettre d’attendre sachant que je suis à La Réunion, je dois voyager. Je ne vais pas dormir dans la rue".
À travers son témoignage, Lola espère peut-être trouver une solution à sa situation délicate avec l’aide des Réunionnais ou des personnes rencontrant le même problème.