De nouveaux dérivés cannabinoïdes seront interdits à la vente, la production et l’usage d’ici le 3 juin par l’agence nationale de sécurité du médicament.
C’est le jeu du chat et de la souris entre les fabricants de CBD et le gouvernement. L’agence nationale de sécurité du médicament, ANSM a inscrit de nouvelles molécules cannabinoïdes sur la liste des stupéfiants. D’ici le 3 juin, certains de ces dérivés du cannabis comme le THCP contenu dans le CBD seront interdits à la production, à la vente et à l’usage.
Seront concernés deux types de cannabinoïdes, les hémisynthétiques, des substances naturelles chimiquement modifiés et les synthétiques, de substances purement chimiques.
La Suisse avait annoncé une interdiction de ces nouvelles molécules avant la France, pouvant provoquer des effets tels que des vomissements, des convulsions ou de la paranoïa d’après l’ANSM.
"Une fois qu’un pays européen l’interdit, les autres pays suivent sauf ceux qui ont légalisé ou dépénaliser l’utilisation" explique Sébastien Gimenez employé vendeur à La Kaz CBD. "On est dans le domaine moléculaires et de nouvelles molécules feront leurs apparitions jusqu’à ce qu’il y ait une légalisation ou au moins une dépénalisation. C’est un peu un jeu du chat et de la souris" ajoute le vendeur de La Kaz CBD.
Les demandes pour ces nouveaux dérivés synthétiques de cannabis ne sont pas énormes, mais représentent tout de même une bonne part de marché.
Retrouvez la liste complète des molécules sur le site de l’ANSM.