Chaque année, les candidats au baccalauréat redoublent d’inventivité pour tricher lors des épreuves. Ce comportement peut pourtant leur coûter cher et porter préjudice pour la suite de leurs études.
Les élèves tentent souvent de tricher lorsqu’ils sont stressés durant les examens. Mais comme le bac est une épreuve officielle, tout acte de triche lors des épreuves est considéré comme une fraude. Le candidat risque des sanctions disciplinaires et/ou pénales.
Dès que le surveillant s’aperçoit d’une tricherie, il doit intervenir. En principe, le candidat pourra finir l’épreuve, mais un procès-verbal sera ensuite rédigé et transmit au recteur. Les pièces constatées au moment des faits seront saisies.
En fonction des faits, il reviendra ensuite au recteur d’engager ou non des poursuites. S’il décide d’inculper le candidat, il saisira la "commission de discipline du baccalauréat".
La sanction encourue par le tricheur dépend de la gravité des faits. L’auteur d’une fraude au bac s’exposer en tout cas aux sanctions administratives suivantes :
- Blâme avec inscription au livret scolaire
- Privation de toute mention au baccalauréat
- Interdiction de participer à tout examen de l’Éducation nationale pendant 5 ans au maximum
- Interdiction de s’inscrire dans un établissement public dispensant des formations post-bac pendant 5 ans au maximum
L’épreuve du candidat lors de laquelle s’est déroulée la triche sera en outre annulée. Mais la commission peut, selon les cas, prononcer la nullité de l’ensemble de l’examen.
En cas de faute grave (révélation de sujet, substitution d’identité...), le candidat risque, par ailleurs, des sanctions pénales pouvant aller jusqu’à 3 ans de prison et une amende de 9000 euros.