A La Réunion comme en métropole, les syndicats d’enseignants ont appelé à la grève de la surveillance des épreuves du premier jour du baccalauréat. Objectif pour les syndicats : protester contre la réforme entreprise par le ministre Jean-Michel Blanquer. Mais le risque que les épreuves soient menacées est minime car des effectifs supplémentaires sont prévus. Des perturbations sont néanmoins possibles.
Le ministère de l’Education a prévu un nombre plus important de surveillants pour éviter tout risque de report des épreuves du bac.
Sur l’ensemble du territoire national, les candidats au baccalauréat doivent plancher dès lundi prochain sur les épreuves du bac. Pour la première fois depuis 2003, des syndicats d’enseignants ont appelé à la grève de la surveillance des épreuves du premier jour pour protester contre la réforme du bac.
A La Réunion, Jean-Louis Pradel - représentant du SNALC Réunion - soutient cet appel à la grève. Pour lui, cette action est "nécessaire" et représente le "dernier recours" pour se faire entendre.
Le risque que cette grève des surveillants impacte les élèves et que les épreuves soient reportées est minime. "De nombreux professeurs mais aussi des personnels administratifs peuvent en effet assurer la surveillance des épreuves si ceux qui ont été convoqués sont effectivement en grève".
Au niveau national, le ministère de l’Education nationale a prévu "un tiers de surveillants en plus dans les académies où la menace de grève est la plus élevée comme à Toulouse, à Marseille ou à Créteil notamment".
Il faudrait ainsi un nombre très élevé de grévistes pour que ces épreuves soient menacées.
En outre, le ministère a la possibilité, en dernier recours, de réquisitionner du personnel.
Invité de RTL vendredi 14 juin, Jean-Michel Blanquer a assuré que "l’examen aura lieu normalement".
Avant de poursuivre : "C’est mon premier devoir en tant que ministre de l’Éducation nationale de faire qu’il en soit ainsi".