Le colonel Éric Faure était l’invité du 19h d’Antenne Réunion ce jeudi soir. A l’occasion du 2ème Congrès Départemental des Sapeurs-Pompiers de La Réunion qui se tient samedi à Saint-Leu, il fait le point sur les enjeux de la profession.
Le deuxième Congrès Départemental des Sapeurs-Pompiers de La Réunion a lieu samedi à Saint-Leu. Le colonel Éric Faure, président de la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers, a fait le déplacement à La Réunion pour cette rencontre. Il était l’invité du 19h d’Antenne Réunion jeudi 1er mai.
Le colonel Faure est d’abord revenu sur la nécessité de promouvoir le volontariat dans la profession. Il a rappelé la différence entre un sapeur-pompier volontaire et un sapeur-pompier professionnel. "En France les secours sont assurés par 240 000 sapeurs-pompiers, près de 200 000 d’entre eux sont pompiers volontaires", explique-t-il. Il poursuit : "Ce sont des hommes et des femmes qui à côté de leur profession, de leur activité, ont cet engagement citoyen de volontaires au service de la population".
Les compétences d’un pompier professionnel sont similaires à celles des volontaires. Dans l’île, les professionnels sont plus nombreux que les volontaires, avec 1 200 effectifs d’un côté, et 800 de l’autre. Une tendance que le président de la Fédération nationale espère, à terme, voire inverser. "Il ne s’agit pas de question économique, il s’agit, comme dans tous les territoires de France d’avoir un secours de proximité et seul le volontariat, en complémentarité avec les professionnels, permet ce secours", argumente-t-il.
Il a par ailleurs livré sa vision sur le fonctionnement des casernes. Pour lui, l’intérêt du système des gardes de 12 heures et de 24 heures est de "permettre l’adaptation au territoire". "C’est le bon sens qui doit l’emporter, et avant tout le besoin de secours auprès de la population".
Retrouvez dans la vidéo, l’intervention en intégralité du colonel Éric Faure, président de la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers.